CAP ZERO PHYTO : Adaptation du concept d’immunité écologique à la protection des cultures : Rosaceae et Solanaceae

CAP ZERO PHYTO

FINANCEMENTS DU PROJET:

Budget total : 2 998 024
Budget PSH : 945 218,16 ( 875202 sans les frais de gestion)
Financeur : Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)

DURÉE DU PROJET : 2021-2027

RÉSUMÉ:


La capacité des plantes à utiliser leur propre système immunitaire pour lutter contre les maladies et ravageurs est au coeur du projet CAP ZERO PHYTO. L’objectif est en effet de proposer de nouvelles stratégies de protection des cultures basées sur l’utilisation combinée de leviers immunitaires destinés à moduler les mécanismes de défense des cultures. Le concept d’immunité écologique, défini pour les animaux, sera adapté : les bases physio-moléculaires des réponses immunitaires seront considérées dans un contexte plus large d’écologie et d’adaptation, en étudiant les sources de variabilité et en caractérisant les interactions entre leviers immunitaires. pommier et tomate seront utilisés comme cultures modèles, avec leurs principaux bioagresseurs, avant transition vers d’autres Rosaceae (pêche et fraise) et Solanaceae (poivron). Six leviers immunitaires seront explorés seuls et en combinaison : résistance génétique, plantes de service, solutions de biocontrôle avec une action SDP (stimulation de défense des plantes), flashs d’UV-C, stress mécanique et apport d’azote. Le consortium regroupe un large panel d’experts scientifiques des cultures (UE Horti, PSH)/bioagresseurs (IRHS, PV, IGEPP, PSH, ISA, LAE)/leviers (IRHS, IGEPP, PSH, GAFL, PV, Qualisud, ISA, LAE)/techniques analytiques (IRHS, LAE, CEFE) pour atteindre l’objectif du projet et travaillera en connexion avec des professionnels (CTIFL, GRCETA, APREL, Invenio, CA06) pour assurer la pertinence et la faisabilité (Granem) des stratégies proposées. Il inclut également des représentants de l’enseignement supérieur (IRHS, IGEPP, Granem, Qualisud, ISA, LAE), qui assureront la dissémination des résultats dans les cursus académiques.
Pour mettre en oeuvre l’approche adoptée, le projet est divisé en cinq workpackages interconnectés.
WP1 sera dédié à la coordination du projet.
WP2 a pour objectif d’étudier les leviers individuellement pour fournir une description détaillée de leur efficacité en protection vis-à-vis des différents bioagresseurs, des sources de variabilité, de leurs conditions d’application et de leur mode d’action. La compréhension des mécanismes sous-jacents par des analyses transcriptomiques, métabolomiques et hormonales permettra de prédire des effets additifs possibles et préparera le terrain pour les combinaisons de leviers à tester en WP3. Un effort spécial sera dédié à l’analyse des composés organiques volatils (COV) pour une meilleure compréhension des interactions plante/bioagresseur/auxiliaire et le rôle des COV dans la stimulation des défenses de plante à plante.
WP3 focalisera les recherches sur la combinaison de leviers pour définir des itinéraires techniques innovants. A noter que certains leviers sont suffisamment connus pour envisager leur combinaison dès le début du projet. La stratégie de combinaison sera optimisée en fonction des mécanismes induits par chaque levier et leur mise en oeuvre permanente vs ponctuelle. Les leviers seront progressivement combinés pour détecter des synergies ou antagonismes en conditions contrôlées, puis en conditions de production. Des approches systèmes seront construites en cours de projet en connexion avec le WP5 pour tester les combinaisons de leviers les plus performantes en conditions réelles.
WP4 visera à évaluer la possibilité de transférer en approches systèmes les meilleures combinaisons de leviers trouvées sur pommier et tomate au pêcher, au fraisier et au poivron.
WP5 sera dédié à échanger avec la profession pour promouvoir les stratégies de protection alternatives via des analyses de faisabilité technico-économiques, des ateliers de co-conception et des réunions annuelles chercheurs-instituts techniques-producteurs. Ces deux derniers seront fortement impliqués dans ce WP. La dissémination des résultats vers l’enseignement supérieur sera assurée (encadrement de thésards/stagiaires, ateliers dédiés aux étudiants, intégration dans différents cursus).

RÔLE DE PSH DANS LE PROJET:

Responsable du projet : Hélène Gautier, en coordination avec Laure Perchepied et Alexandre Degrave, UMR IRHS, INRAE et Bernard Caromel, UR GAFL, INRAE
L’objectif est de proposer de nouvelles stratégies de protection des cultures basées sur l’utilisation combinée de leviers immunitaires destinés à moduler les mécanismes de défense des cultures. Cinq leviers immunitaires seront explorés seuls et en combinaison : résistance génétique, plantes de service, solutions de biocontrôle avec une action SDP (stimulation de défense des plantes), flashs d’UV-C et apport d’azote. Pommier et tomate seront utilisés comme cultures modèles, avec leurs principaux bioagresseurs, avant transition vers d’autres Rosaceae (pêche et fraise) et Solanaceae (poivron).

PARTENAIRES DU PROJETS :


INRA paca , ur 407 Pathologie Végétale
INRA paca, ur 1052 Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes
INRA paca, Umr 1355 Institut Sophia Agrobiotech
Université d’Avignon, umr 95 Qualisud
INRA Pays Val de Loire, Umr 1345 Institut de Recherches en Horticulture et Semences
INRA Pays Val de Loire, Ue Horticulture 34 0449 Unité expérimentale horticole
INRA Nancy, Umr 1121 Laboratoire Agronomie et Environnement
Umr 1349 Institut Génétique, Environnement et Protection des Plantes
Université d’Angers, ur 7546 Groupe de Recherche Angevin en Economie et Management
Umr 5175 Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutiv

LIENS CONNEXES:

https://www.cultiver-proteger-autrement.fr/les-projets/cap-zero-phyto

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