APMed

APMed – Apple and Peach in Mediterranean

APMed – Apple andPeach inMediterranean orchards – Integrating tree water status and irrigation management for coping with water scarcity and aphid control. (2012-2014)

Gérer l’irrigation des vergers de pommiers et de pêchers du pourtour méditérannéen afin de répondre aux pénuries d’eau et de limiter les infestations de pucerons. Ce projet associe cinq instituts de recherche de divers pays du pourtour méditérannéen et trois organismes du développement. Il est coordonné par Pierre-Eric Lauri (AGAP-CIRAD Montpellier). Marie-Odile Jordan en est le correspondant PSH

Lien vers le site ERANET  (résumé en anglais) :

http://www.arimnet.net/index.php?p=call2011#Projects_funded

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La rentabilité des vergers fruitiers dans les zones semi- arides, dépend de la disponibilité de l'eau d'irrigation tout au long de la saison de croissance. Les effets du stress hydrique sur les mécanismes physiologiques et moléculaires qui sous-tendent l'efficacité d'utilisation de l'eau ont été étudiés principalement sur les annuelles. Chez les arbres fruitiers les effets du stress hydrique sont pluriannuels car la croissance des fruits est concomitante avec la formation des bourgeons qui se développeront l’année suivante. Ainsi les protocoles d’irrigations doivent être gérés de façon minimiser les effets des pénuries d’eau saisonnières sur la production de l’année et à maintenir le potentiel de production des années futures.

Par ailleurs, la limitation des intrants chimiques impose le développement de pratiques alternatives pour lutter contre les ravageurs, alors même que leur prévalence augmente du fait du changement global. L’irrigation peut contribuer au contrôle des populations de pucerons de différentes manières : (i) en limitant la croissance végétative, (ii) en modifiant la composition de la sève dont se nourrissent les pucerons, (iii) en diminuant la turgescence des végétaux donc la facilité d’accès à cette nourriture.

Ces deux thèmes sont abordés dans le projet APMed en combinant plusieurs approches. (i) Les mécanismes écophysiologiques qui déterminent la résistance à la sécheresse seront caractérisés à l’échelle de la feuille et de la tige. Cette connaissance nous permettra d’améliorer les schémas de sélection de cultivars et de porte-greffes résistants à la sécheresse. (ii) Les pratiques d’irrigation déficitaire, développées par les membres du consortium, seront évaluées en fonction de leur aptitude à préserver les capacités de production de l’arbre et à limiter les pertes d’eau par évaporation ou percolation. (iii) Nous étudierons enfin les mécanismes qui relient l’état hydrique d’une plante et la dynamique d’infestation des pucerons. En effet, la réponse est non linéaire, probablement en raison de la multiciplicité des métabolismes de la plante susceptibles d’être affectés par un stress hydrique et impliqués dans les relations plante – insecte. (iv) Les résultats obtenus seront enfin intégrés dans un modèle de fonctionnement plante entière destiné à tester différents itinéraires techniques. PSH coordonne le point (iii) et participe au point (iv)

Ce projet regroupe deux équipes françaises (PSH–INRA PACA et AGAP-CIRAD Montpellier), trois équipes marocaines (INRA - Meknès, INRA - Kénitra, UMI ENA – Meknès), une équipe espagnole (IRTA–Catalogne), une équipe israélienne (MIGAL–Kiryat Shemona) et une équipe italienne (UNIBO–Bologne). Des centres expérimentaux et des services de vulgarisation (GR-CETA et CEHM pour la France) sont également impliqués.